mariage marocain hands


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Here is Part II of Cynthia and Hatim’s wedding in Marrakech, Morocco. What an event!! It all started with the henna ceremony on the friday night. Cynthia, helped by the two negafa (the ‘official’ women in charge of the traditional outfit), was wearing a green dress, the color of Islam, to get her hands and...



Ijlal and Pierre’s wedding took place in Rabat, the capital city of Morocco, where most of Ijlal’s family lives. The traditional celebration started with the henna ritual at her grandma’s house followed by the gala-like reception in the impressive Royal Palace Tazi in the center of Rabat.





Ijlal changed dresses five times (traditional kaftans and the more elaborated ‘headdress’) and Pierre also made an appearance in the traditional djillaba. The evening was nothing but singing, beating drums, dancing, and eating. Food was abundant and delicious such as Pastilla and Tajine.



























Ijlal and Pierre, thank you so much again for those amazing days in Morocco. Geat moments to photograph and to share!!http://ryoweb.blogspot.com/


Chapitre 3 La colonisation Espagnol




Après l'occupation tardive d'Ifni et des points stratégiques situés à l'inté-rieur du Sahara occidental au printemps et au début de l'été 1934, les deux territoires furent intégrés, pour des raisons pratiques, à la structure administrative du Maroc espagnol.





En vertu d'un décret mis en vigueur par le gouvernement républicain espagnol le 29 août 1934, le haut-ommissaire du protectorat espagnol au Maroc, basé à Tétouan, acquit en outre le titre de gouverneur général d'Ifni, du Sahara espagnol et du Rio de Oro. L'autorité administrative passait de Tétouan à Sidi Ifni et Tarfaya, où deux delegados gubernativos étaient responsables devant le gouverneur général respectivement pour l'administration d'Ifni et celle des territoires sahariens, et de Tadaya à Villa Cisneros et La Guëra où l'administration locale était supervisée par deux comandantes ./..







La longue et sanglante guerre civile qui se déroula en Espagne de 1936 à 1939 ne laissa quasiment aucune trace au Sahara occidental. Les forces franquistes recrutèrent fort peu de Sahraouis, tandis que 14 % des Musulmans de la zone de protectorat espagnol du Nord marocain avaient été enrôlés en 1937. La seule répercussion de la guerre civile espagnole sur 1e Sahara fut l'incarcération de prisonniers politiques républicains des Iles Canaries dans le camp de Villa Cisneros, d'où un groupe de détenus s'évada héroïquement en mars 1937 et s'enfuit au Sénégal à bord d'un bateau de pêche. Pendant les premières années de la Seconde guerre mondiale, tandis que les armées de l'Axe marchaient sur l'Europe, les idéologues du Nuevo Estado espagnol commencèrent à nourrir le projet d'une expansion impérialiste en Afrique du Nord-Ouest, au détriment de la France. Ainsi, en 1942, le gouvernement espagnol publia un livre intitulé Aspectos de la misi6n universel de España, et écrit par un membre éminent de la Société des Études internationales et coloniales, José Maria Cordero Torres, qui affirmait que " l'espace vital de l'Espagne " comprenait non seulement ses petites possessions actuelles en Afrique mais aussi la zone du Maroc sous protectorat français, la plus grande partie de la Mauritanie et la région d'Oran en Algérie, et certaines parties du territoire adjacent au Rio Muni administré par la France.





Concernant le Sahara occidental, Cordero Torres exhortait à "une occupation plus complète et plus permanente qui aurait consisté à installer une série de postes reliés par un réseau routier, le long de la côte et des frontières et à augmenter le nombre des forces d'occupation réparties en unités mixtes et en services spéciaux" ; enfin, il proposait que le traité signé en 1886 avec l'émir de l'Adrar fût considéré comme justifiant l'extension de la colonie saharienne de l'Espagne à la Mauritanie, jusqu'à Tichit, à environ 500 kilomètres de ses frontières existantes.





Cependant, la seule tentative d'expansion coloniale que fit l'Espagne pendant la guerre fut l'occupation de Tanger en mars 1941, et elle fut de courte durée. Tanger fut en effet évacuée lorsque les Alliés débarquèrent au Maroc en 1942 ; et quand les puissances de l'Axe en furent réduites à la défensive, les rêves phalangistes de gloire impériale en Afrique firent long feu./..En réalité, le nationalisme marocain devint une force politique puissante après la fondation du parti de l'Istiqlal (Indépendance) en 1944. Ainsi le gouvernement de Madrid jugea-t-il prudent, deux ans plus tard, de séparer administrativement ses colonies d'Ifni et du Sahara espagnol de son protectorat au Maroc. Ainsi, le 20 juillet 1946, un décret instaura l'Afrique Occidentale Espagnole (A.O.E.), nouvelle entité comprenant Ifni, la Seguiet el-Hamra et le Rio de Oro.





L'A.O.E. était administrée par un gouverneur général qui résidait à Sidi Ifni et était directement responsable devant le gouvernement de Madrid, par l'intermédiaire de son "bureau des colonies", la Direction générale du Maroc et des Colonies. Assisté d'un secrétaire général, il était responsable à la fois des forces militaires et de l'administration civile. Une ordonnance ministérielle du 8 février 1947 définit la partie saharienne de l'A.O.E. comme comprenant la "zone"de la Seguiet el-Hamra et la "colonie" du Rio de Oro. Toutefois, elle n'incluait pas la zone espagnole du Sud marocain, cette bande de désert s'étendant entre le Draa et le parallèle 27° 40'. Le gouverneur général de l'Afrique Occidentale Espagnole était chargé de son administration, mais comme cette zone était considérée comme faisant partie du protectorat espagnol au Maroc, il y jouait plutôt le rôle de délégué du haut-commissaire de Tétouan que celui de gouverneur général de l'A.O.E





A cette époque, les Espagnols n'administraient plus que quelques installations qui n'étaient guère plus grandes que des villages d'importance moyennes. En 1940, un poste avait été installé à 19 kilomètres de l'océan ,Atlantique dans la vallée de la Seguiet el-Hamra et du Rio de Oro, placée sous la responsabilité d'un sous-gouverneur résident, lequel avait, à Villa Cisneros un délégué chargé d'administrer le Rio de Oro. A part cela, il n'existait en 1946 que quelques autres petites installations, Smara et la Guera, et des avant-postes militaires à Bir Gandous, Guelta Zemmour, Tichla et Zoug./..









Jusque vers le début des années 1960, le développement de la colonie espagnole se fit très lentement. Ainsi, en 1952, elle ne comptait que 216 employés civils, dont 155 Sahraouis ; le service du téléphone n'avait que 24 abonnés dans tout le territoire. En 1959, il n'y avait encore que six "sections" d'école primaire, avec sept instituteurs, six Espagnols et un Sahraoui, et un effectif total de 366 élèves, dont 139 enfants sahraouis, lo5 enfants espagnols, et 122 adultes. Autre indice édifiant : le budget total du territoire s'élevait en 1952 à 19,7 millions de pesetas seulement, dont plus de la moitié (10,2 millions de pesetas) était consacrée à la police. Ce budget devait atteindre 53,5 millions de pesetas vers 1960. L'eau étant un élément fondamental pour le développement économique, on peut considérer comme révélateur du retard de ce territoire à cette époque, le fait que jusqu'en 1960, il n'y ait eu que 130 puits dans tout le pays, dont la capacité totale d'approvisionnement en eau n'excédait pas 12.200 m3, ce qui représente à peine la quantité d'eau consommée quotidiennement dans de nombreux villages de l'Espagne.





La seule industrie était la pêche. Une compagnie de pêche appartenant à l'état, l'I.P.A.S.A., fut fondée en 1948 par l'Institut national de l'Industrie, organisme dépendant du gouvernement espagnol , il opéra un modeste investissement en implantant une usine de réfrigération et de transformation des produits de la mer. Dans les années 1950, on pêcha de 2.000 à 6.000 tonnes de poisson par an, essentiellement à Villa Cisneros et à La Guëra. La seule autre ressource exploitée par les Espagnols était les algues, que l'on ramassa à partir de 1953 pour en faire du fourrage et des engrais. La côte était divisée en quatre zones, dont chacune s'était vue accorder une concession pour les compagnies espagnoles, lesquelles payaient les ramasseurs d'algues sahraouis au poids. Les exportations du territoire se composaient principalement de poisson, de petites quantités d'algues et de quelques bêtes. En 1958, elles se montaient à 523 tonnes et représentaient une valeur de 958,015 pesetas. Les importations en revanche étaient vingt fois plus élevées puisqu'elles se chiffraient au total à 21,4 millions de pesetas.





A bien des égards, les Sahraouis continuèrent à mener la vie qui était la leur depuis des centaines d'années. Très peu d'entre eux allèrent vivre dam les petites installations espagnoles avant les années 1960. Ils restèrent nomades, pour la plupart, et étaient donc plus ou moins livrés à eux-mêmes.





En effet, même s'ils avaient installé quelques garnisons à l'intérieur du territoire en 1934, les Espagnols ne pouvaient espérer exercer un contrôle administratif direct sur les communautés de nomades disséminées dans tout le pays, ni même leur faire payer des impôts. Les fractions sahraouies continuaient à régler leurs propres affaires par l'intermédiaire de leurs djemass et à appliquer leurs codes juridiques, l'orf coutumier et la sharia coranique.





Néanmoins, la présence espagnole apporta des changements sensibles dans la société sahraouie. Tout d'abord, elle mit fin au pillage intertribal qui était jusqu'alors un phénomène endémique. Ceci permit aux nomades de migrer en groupes plus restreints que par le passé, afin d'utiliser au mieux les pâturages disséminés sur le territoire . Leurs troupeaux se dispersèrent davantage et le nombre total de têtes de bétail s'en trouva probablement accru. Dans le même temps, les installations espagnoles, aussi petites fussent-elles, devinrent des centres d'échanges, où les nomades pouvaient vendre leurs bêtes, leurs peaux et leur laine et acheter des tissus, du sucre, du thé et de la farine.





Alors qu'auparavant, tous les échanges se faisaient sous forme de troc, la monnaie commençait maintenant à circuler régulièrement parmi les nomades. De plus - même si ce phénomène resta très limité avant les années 1960 - quelques camps de Sahraouis se formaient aux abords des villes et des avant-postes espagnols. Certains trouvaient des emplois sur les chantiers de construction ou dans les unités méharistes de la police. Simultanément, bien que les pratiques telles que l'esclavage et le horma ne fussent pas totalement supprimées par les autorités espagnoles, elles diminuèrent progressivement.







Pourtant, les Sahraouis estimèrent que, dans une large mesure, la pax hispanica fit d'eux des tributaires. Bien qu'ils ne fussent pas tenus de payer des impôts, ils. ne jouissaient plus de leur liberté d'antan. "Nous sommes tous des znaga, maintenant", déclarèrent certains Sahraouis à l'anthropologue espagnol Julio Caro Baroja, lorsque celui-ci faisait des recherches, dans les années 1950, pour son ouvrage monumental sur la société sahraouie, Estudios Saharianos. "C'est à dire que désormais, nous devons



tous nous conformer à des lois qui ne sont pas les nôtres, nous soumettre au contrôle des armes, aux règlements sur la propriété, etc, qui nous sont imposés par des gens plus puissants.





Le seul homme du fusil aujourd'hui est le soldat du gouvernement". Mais, comme le remarquait aussi Caro Baroja, la suppression des razzias était trop récente pour éroder un esprit guerrier façonné depuis des générations.A la fin des années 1950, les Sahraouis devaient revenir à leurs traditions militaires et lutter une fois encore pour retrouver leur liberté perdue.





La pêche





Il y avait une ressource du Sahara occidental dont les Espagnols des Canaries tiraient parti depuis plus de quatre siècles et demi : le poisson de la côte saharienne, qui prolonge le plateau continental sénégalo-mauritanien, lequel est réputé être un des plus riches du monde en ressources halieutiques.











Les principales espèces de poisson pêchées dans les eaux du Sahara occidental par les bateaux de pêche des Iles Canaries étaient la sardine (environ 90.000 tonnes par an et la pieuvre et le calmar (70.000 tonnes par an) -, on pêchait aussi du thon, du homard, des anchois, de la morue et du rouget. Mais les habitants du Sahara occidental ne profitaient pas de cette énorme industrie implantée sur leur côte. De petites usines de traitement du poisson avaient été installées à Villa Cisneros et La Guëra dès le début de la colonisation espagnole, mais cette industrie demeura très primitive jusqu'à la fin de la Seconde guerre mondiale, et même en 1949, 657 tonnes de poisson seulement furent débarquées dans le territoire





Le pétrole





Pendant ce temps, dans les années 1960, les compagnies pétrolières internationales avaient jeté leur dévolu sur le Sahara pour y trouver mieux que le poisson. En 1956, on avait découvert le plus grand gisement de pétrole du Sahara algérien, Hassi Messaoud, et au Sahara espagnol, les structures géologiques semblaient elles aussi prometteuses.





On s'intéressa en particulier à deux grands bassins sédimentaires, l'un s'étendant du nord au sud le long de la côte, l'autre à cheval sur la frontière avec le Sud marocain, d'ouest en est, de l'Atlantique à la Hammada. Mais il avait fallu attendre que l'Espagne assouplisse ses lois protectionnistes sur les investissements pour commencer l'exploration dans ces régions.











Les recherches pétrolières au Sahara occidental furent très largement reflétées par les travaux de prospection effectués plus au nord dans les mêmes bassins sédimentaires, mais de l'autre côté de la frontière de la province de Tarfaya qui faisait jadis partie du Maroc méridional espagnol et fut rendue au gouvernement de Rabat après l'accord de Cintra signé en avril 1958. Là, la compagnie italienne E.N.I. obtint des droits de prospection sur 30 000 km2 en mer et ONSHORE, le 26 juillet 1958, deux jours après la publication du premier code pétrolier marocain. La E.N.I. réalisa des études géologiques et géophysiques et en 1960, elle creusa son premier puits onshore, à Oum Doul. Ensuite, la compagnie italienne se tourna vers la prospection offshore et commença à forer en 1961 dans l'embouchure de la rivière Chebeika, à environ 70 kilomètres au nord de la frontière du Sahara occidental.



La E.N.I. abandonna brusquement en 1963, mais deux ans plus tard, Esso se vit accorder des droits de prospection offshore dans la région de Tarfaya et en 1968, elle commença à forer. Abraham Serfaty, ancien fonctionnaire de la Direction marocaine des Mines et de la Géologie avait déclaré, en visitant les installations d'Esso dans cette région en 1969, avoir découvert que les forages effectués peu avant par la E.N.I., dont les découvertes avaient été tenues secrètes, s'étaient révélés positifs et que les essais de forage réalisés ensuite par Esso en 1968, avaient mis à jour la présence d'une vaste zone pétrolifère s'étendant le long de la côte au sud de Tarfaya.





En mars 1972, Esso aurait trouvé encore du pétrole, sur son huitième puits au large de Tarfaya, à 4 kilomètres au sud-ouest du second puits. Mais Esso abandonna également ses concessions. Le pétrole était, paraît-il, très lourd et sulfureux, et en 1968-72, un tel pétrole n'aurait sans doute pas été d'une grande rentabilité commerciale.













Les recherches pétrolières au Sahara occidental furent très largement reflétées par les travaux de prospection effectués plus au nord dans les mêmes bassins sédimentaires, mais de l'autre côté de la frontière de la province de Tarfaya qui faisait jadis partie du Maroc méridional espagnol et fut rendue au gouvernement de Rabat après l'accord de Cintra signé en avril 1958. Là, la compagnie italienne E.N.I. obtint des droits de prospection sur 30 000 km2 en mer et ONSHORE, le 26 juillet 1958, deux jours après la publication du premier code pétrolier marocain. La E.N.I. réalisa des études géologiques et géophysiques et en 1960, elle creusa son premier puits onshore, à Oum Doul. Ensuite, la compagnie italienne se tourna vers la prospection offshore et commença à forer en 1961 dans l'embouchure de la rivière Chebeika, à environ 70 kilomètres au nord de la frontière du Sahara occidental.



La E.N.I. abandonna brusquement en 1963, mais deux ans plus tard, Esso se vit accorder des droits de prospection offshore dans la région de Tarfaya et en 1968, elle commença à forer. Abraham Serfaty, ancien fonctionnaire de la Direction marocaine des Mines et de la Géologie avait déclaré, en visitant les installations d'Esso dans cette région en 1969, avoir découvert que les forages effectués peu avant par la E.N.I., dont les découvertes avaient été tenues secrètes, s'étaient révélés positifs et que les essais de forage réalisés ensuite par Esso en 1968, avaient mis à jour la présence d'une vaste zone pétrolifère s'étendant le long de la côte au sud de Tarfaya.



En mars 1972, Esso aurait trouvé encore du pétrole, sur son huitième puits au large de Tarfaya, à 4 kilomètres au sud-ouest du second puits. Mais Esso abandonna également ses concessions. Le pétrole était, paraît-il, très lourd et sulfureux, et en 1968-72, un tel pétrole n'aurait sans doute pas été d'une grande rentabilité commerciale.



on s'est intéressé également aux gisements de minerai de fer du Sahara occidental. Du minerai de fer a été trouvé à Agracha, sur le bord nord-ouest du plateau de Tiris, à quelques kilomètres des grands gisements de fer mauritaniens de Zouérate. Le gisement d'Agracha contiendrait au total 72 millions de tonnes de minerai de fer d'une teneur de 57,3 % de fer et 13,6 % d'oxyde de titane utilisé dans la fabrication de la peinture. Il contient aussi 0,6 à 0,8 % de vanadium, faisant du Sahara occidental l'une des régions du monde possédant lès plus grandes quantités de ce métal dont on se sert dans l'industrie aérospatiale pour fabriquer des alliages métalliques légers et résistant à la chaleur. Une firme norvégienne entreprit des recherches pour trouver un moyen de séparer l'oxyde de titane du précieux vanadium, et au début des années 1960, on fit les études d'une ligne de chemin de fer de 160 kilomètres de long, reliant Agracha à la baie du Rio de Oro.







Cependant, en 1964, l'I.N.I. annonça que le marché mondial du minerai de fer n'était pas assez prospère pour que l'on investisse dans le projet d'Agracha. Pendant ce temps, au nord-est, Manuel Alia Medina, le géologue espagnol qui, le premier, avait découvert des phosphates au Sahara occidental, trouva aussi du minerai de fer à l'est de la Seguiet el-Hamra en 1947, et avança l'hypothèse que tout le bassin de Tindouf, qui renferme les grands gisements de fer de Gara Djebilet de l'autre côté de la frontière algérienne, pourrait aussi contenir du minerai de fer. L'Espagne mena sur place une étude aéromagnétique au début des années 1960 mais demeura très discrète sur les résultats de ses travaux de prospection dans la région.



On a découvert aussi du fer dans une troisième zone, au centre du pays, où une étude aéromagnétique réalisée en 1965 révéla 46 sites possibles, mais là encore on eut que peu de détails sur les résultats de cette étude.


Marrakech Today






Marrakech Menara In 1147 the Almohads, proponents of orthodox Islam and tribal Masmouda from the High Atlas, took the city. The last Almoravids were killed except those who went into exile in the Balearic Islands (family Banu Ghania). As a result almost all the monuments were destroyed. The Almohads built many palaces and religious buildings, such as the famous Koutoubia mosque built on the ruins of a palace Almoravid, and twin sister of the Giralda in Seville and the Hassan Tower (unfinished) in Rabat. The Casbah housed the residence Caliphate (since the reign of Abd al-Mumin the ruler had the title of Almohad caliph, rivaling the far eastern caliphate of the Abbasids), decorated with a hospital that drew the Andalusian physician Ibn Tufayl. Majestic of all the Casbah mansourienne, named after the caliph Abu Yusuf Yaqub al-Mansur, are still the beautiful Bab Agnaw. Marrakech was so worthy to house the capital of the major power of the Muslim West Mediterranean at the time, the Almohad empire that encompassed the area between Cordoba (Al Andalus) and Tripoli (Libya).







Marrakech is one of the university cities of Morocco. The University Qadi Iyad is the largest in the region. More recently a high school visual arts (ESAV) was created in partnership between the Foundation and Dar Bellarj the University of Marrakech, the city offering support for training in film and television. Marrakech also organizes the International Festival of Film.Marrakech was founded in the year 1062 (year of the Hegira 454), by Abu Bakr Ibn Omar, sovereign and cousin Youssef Ibn Tachfin.



The name comes from Marrakech Tamazight "dying" which means "country" and "Akouche" which mean "god" giving the land of god. Another etymology gives the interpretation of "land parcours1. "



Soon, in Marrakech, led the Almoravids, pious and austere scholars from warriors of the desert, many mosques and madrassas (Koranic schools of theology) were built and a commercial center for the Maghreb and sub-Saharan Africa . Marrakech is growing rapidly and established itself as a cultural and religious influence. Palaces were built and adorned also with the help of Andalusian craftsmen from Cordoba and Seville, which led to the Umayyad style characterized by domes and arches carved lobed. This Andalusian influence merged with the elements or Saharan West Africa and was synthesized in a completely original design tailored to the specific environment of Marrakech. It became the capital of the Almoravid emirate stretching from the shores of Senegal to central Spain and the Atlantic coast to Algiers. The city was then fortified by the son of Ibn Tachfin Youssef, Youssef Ben Ali, who had built 1122-1123 to the ramparts still visible.





To fuel the park and the extensive gardens, irrigation system was built and refined.Marrakech, by cultural influence attracted many writers and artists from including Andalusia, including the famous philosopher Averroes of Cordoba, known for his commentaries on Aristotle. In 1269, Marrakech was conquered by the nomadic Zenata the expense of the last Almohades. Occurs when the advent of the Marinids, while Marrakesh fell to some lethargy, and its decline resulted in the loss of its status as capital for the benefit of his great rival, Fez. In the early sixteenth century, Marrakech became the capital of the kingdom, having been the seat of the emirs Hintata. She quickly reestablished its peak, especially during the reign of the Saadian Sultans, Mohammed El Mahdi and Ahmed al-Mansur Saadi. Thanks to the fortune amassed by the Sultans, Marrakech was embellished, the ruined monuments were restored and sumptuous palaces built. El Badi Palace built by Ahmed al-Mansur, was a replica of the Alhambra, made with the most precious materials from Italy (marble), Sudan (gold dust), India (porphyry) and even of China (jade). The Badi also struck by his contemporaries "Qubbat Jujjaj al," his "glass dome" made of translucent glass. But all this was to disappear, dismantled by order of Sultan Moulay Ismail to 1695. This palace was primarily designed for lavish receptions offered to the ambassadors from Spain, England and the Ottoman Empire, recognizing the Saadian Morocco as a powerful force whose area of ??influence reached the borders of Niger and Mali , gold producing region. During the reign of the Saadian dynasty, Marrakesh regained its role as a point of contact between the Maghreb, the Mediterranean sub-Saharan Africa and the world, through the caravan routes. The Biennial Arts in Marrakech, born in 2005 is the most important event of contemporary art in Morocco. Contemporary art is now a private museum in Marrakech. This is the museum of the palm, a private collector and due to the creator of perfumes Abderrazzak Benchaabane. The Museum of the palm the visitor a collection of paintings, photographs, sculptures and installation of Moroccan and foreign artists. The collection shows the work of sixty artists of today and those of Pariya [What?] Just after the Great War. Marrakech is home to the first private university campus of the kingdom which has several schools such as the Graduate School of Management ESG, Euromed and Vatel. The man of letters has devoted much of his life to learn, know and make known the Arab world. Installed many years to Marrakech, he chose to end his life. To preserve his memory, the embassies of Poland and England have decided to renovate his tomb, which was dilapidated. Thursday, January 5, 2011 at 4:00 p.m., held a commemoration ceremony at the Christian cemetery of Marrakech, in the presence of many Moroccan and Polish art world, the Polish Ambassador in Rabat, Mr. Witold Spirydowicz , the representative of the British Embassy and the vice chairman of the council of Marrakech, who talked about Marrakech as popular destination for lovers of art and culture from all backgrounds. Romuald Landau joined England in the First World War, leaving his homeland, Poland.Two of his books, devoted to composer and politician Ignacy Paderewski and the Polish Marshal Jozef Pilsudski, allowed him to keep in touch with his roots. It is quà the end of the war, Landau moved to Marrakech and devotes his art to writing books on the Kings Mohammed V and Hassan II, with whom he shared the desire for independence from Morocco. His work has also focused on religion, literature and architecture of his new home. Well aware of the Arab issues, the author taught a while in California, Department of Islamic Studies College of the Pacific in Stockton. Romuald Landau, also an educator, art critic and sculptor, leaves behind a large number of books on Morocco, which should be better known. IN magical, fascinating, captivating, Jemaa El Fna seduces and provokes both. Place of unlikely encounters, secrets declared or undeclared, festive entertainment, trade and commerce, it is the largest open-air theater in the world.



If Jemaa El Fna is one of the most famous places of the world, not only because it fascinates its visitors since the dawn of time, but also because it is steeped in history. It's over the centuries as legends have shaped his identity, interspersed with mysteries, secret alcoves where mingled with state secrets, where the fate of anonymous crossed that of the kings. If its origins are unclear, historians all agree that they coincide with the founding of Marrakech. Nevertheless, it is now


Chapitre 3 La colonisation Espagnol




Après l'occupation tardive d'Ifni et des points stratégiques situés à l'inté-rieur du Sahara occidental au printemps et au début de l'été 1934, les deux territoires furent intégrés, pour des raisons pratiques, à la structure administrative du Maroc espagnol.





En vertu d'un décret mis en vigueur par le gouvernement républicain espagnol le 29 août 1934, le haut-ommissaire du protectorat espagnol au Maroc, basé à Tétouan, acquit en outre le titre de gouverneur général d'Ifni, du Sahara espagnol et du Rio de Oro. L'autorité administrative passait de Tétouan à Sidi Ifni et Tarfaya, où deux delegados gubernativos étaient responsables devant le gouverneur général respectivement pour l'administration d'Ifni et celle des territoires sahariens, et de Tadaya à Villa Cisneros et La Guëra où l'administration locale était supervisée par deux comandantes ./..







La longue et sanglante guerre civile qui se déroula en Espagne de 1936 à 1939 ne laissa quasiment aucune trace au Sahara occidental. Les forces franquistes recrutèrent fort peu de Sahraouis, tandis que 14 % des Musulmans de la zone de protectorat espagnol du Nord marocain avaient été enrôlés en 1937. La seule répercussion de la guerre civile espagnole sur 1e Sahara fut l'incarcération de prisonniers politiques républicains des Iles Canaries dans le camp de Villa Cisneros, d'où un groupe de détenus s'évada héroïquement en mars 1937 et s'enfuit au Sénégal à bord d'un bateau de pêche. Pendant les premières années de la Seconde guerre mondiale, tandis que les armées de l'Axe marchaient sur l'Europe, les idéologues du Nuevo Estado espagnol commencèrent à nourrir le projet d'une expansion impérialiste en Afrique du Nord-Ouest, au détriment de la France. Ainsi, en 1942, le gouvernement espagnol publia un livre intitulé Aspectos de la misi6n universel de España, et écrit par un membre éminent de la Société des Études internationales et coloniales, José Maria Cordero Torres, qui affirmait que " l'espace vital de l'Espagne " comprenait non seulement ses petites possessions actuelles en Afrique mais aussi la zone du Maroc sous protectorat français, la plus grande partie de la Mauritanie et la région d'Oran en Algérie, et certaines parties du territoire adjacent au Rio Muni administré par la France.





Concernant le Sahara occidental, Cordero Torres exhortait à "une occupation plus complète et plus permanente qui aurait consisté à installer une série de postes reliés par un réseau routier, le long de la côte et des frontières et à augmenter le nombre des forces d'occupation réparties en unités mixtes et en services spéciaux" ; enfin, il proposait que le traité signé en 1886 avec l'émir de l'Adrar fût considéré comme justifiant l'extension de la colonie saharienne de l'Espagne à la Mauritanie, jusqu'à Tichit, à environ 500 kilomètres de ses frontières existantes.





Cependant, la seule tentative d'expansion coloniale que fit l'Espagne pendant la guerre fut l'occupation de Tanger en mars 1941, et elle fut de courte durée. Tanger fut en effet évacuée lorsque les Alliés débarquèrent au Maroc en 1942 ; et quand les puissances de l'Axe en furent réduites à la défensive, les rêves phalangistes de gloire impériale en Afrique firent long feu./..En réalité, le nationalisme marocain devint une force politique puissante après la fondation du parti de l'Istiqlal (Indépendance) en 1944. Ainsi le gouvernement de Madrid jugea-t-il prudent, deux ans plus tard, de séparer administrativement ses colonies d'Ifni et du Sahara espagnol de son protectorat au Maroc. Ainsi, le 20 juillet 1946, un décret instaura l'Afrique Occidentale Espagnole (A.O.E.), nouvelle entité comprenant Ifni, la Seguiet el-Hamra et le Rio de Oro.





L'A.O.E. était administrée par un gouverneur général qui résidait à Sidi Ifni et était directement responsable devant le gouvernement de Madrid, par l'intermédiaire de son "bureau des colonies", la Direction générale du Maroc et des Colonies. Assisté d'un secrétaire général, il était responsable à la fois des forces militaires et de l'administration civile. Une ordonnance ministérielle du 8 février 1947 définit la partie saharienne de l'A.O.E. comme comprenant la "zone"de la Seguiet el-Hamra et la "colonie" du Rio de Oro. Toutefois, elle n'incluait pas la zone espagnole du Sud marocain, cette bande de désert s'étendant entre le Draa et le parallèle 27° 40'. Le gouverneur général de l'Afrique Occidentale Espagnole était chargé de son administration, mais comme cette zone était considérée comme faisant partie du protectorat espagnol au Maroc, il y jouait plutôt le rôle de délégué du haut-commissaire de Tétouan que celui de gouverneur général de l'A.O.E





A cette époque, les Espagnols n'administraient plus que quelques installations qui n'étaient guère plus grandes que des villages d'importance moyennes. En 1940, un poste avait été installé à 19 kilomètres de l'océan ,Atlantique dans la vallée de la Seguiet el-Hamra et du Rio de Oro, placée sous la responsabilité d'un sous-gouverneur résident, lequel avait, à Villa Cisneros un délégué chargé d'administrer le Rio de Oro. A part cela, il n'existait en 1946 que quelques autres petites installations, Smara et la Guera, et des avant-postes militaires à Bir Gandous, Guelta Zemmour, Tichla et Zoug./..









Jusque vers le début des années 1960, le développement de la colonie espagnole se fit très lentement. Ainsi, en 1952, elle ne comptait que 216 employés civils, dont 155 Sahraouis ; le service du téléphone n'avait que 24 abonnés dans tout le territoire. En 1959, il n'y avait encore que six "sections" d'école primaire, avec sept instituteurs, six Espagnols et un Sahraoui, et un effectif total de 366 élèves, dont 139 enfants sahraouis, lo5 enfants espagnols, et 122 adultes. Autre indice édifiant : le budget total du territoire s'élevait en 1952 à 19,7 millions de pesetas seulement, dont plus de la moitié (10,2 millions de pesetas) était consacrée à la police. Ce budget devait atteindre 53,5 millions de pesetas vers 1960. L'eau étant un élément fondamental pour le développement économique, on peut considérer comme révélateur du retard de ce territoire à cette époque, le fait que jusqu'en 1960, il n'y ait eu que 130 puits dans tout le pays, dont la capacité totale d'approvisionnement en eau n'excédait pas 12.200 m3, ce qui représente à peine la quantité d'eau consommée quotidiennement dans de nombreux villages de l'Espagne.





La seule industrie était la pêche. Une compagnie de pêche appartenant à l'état, l'I.P.A.S.A., fut fondée en 1948 par l'Institut national de l'Industrie, organisme dépendant du gouvernement espagnol , il opéra un modeste investissement en implantant une usine de réfrigération et de transformation des produits de la mer. Dans les années 1950, on pêcha de 2.000 à 6.000 tonnes de poisson par an, essentiellement à Villa Cisneros et à La Guëra. La seule autre ressource exploitée par les Espagnols était les algues, que l'on ramassa à partir de 1953 pour en faire du fourrage et des engrais. La côte était divisée en quatre zones, dont chacune s'était vue accorder une concession pour les compagnies espagnoles, lesquelles payaient les ramasseurs d'algues sahraouis au poids. Les exportations du territoire se composaient principalement de poisson, de petites quantités d'algues et de quelques bêtes. En 1958, elles se montaient à 523 tonnes et représentaient une valeur de 958,015 pesetas. Les importations en revanche étaient vingt fois plus élevées puisqu'elles se chiffraient au total à 21,4 millions de pesetas.





A bien des égards, les Sahraouis continuèrent à mener la vie qui était la leur depuis des centaines d'années. Très peu d'entre eux allèrent vivre dam les petites installations espagnoles avant les années 1960. Ils restèrent nomades, pour la plupart, et étaient donc plus ou moins livrés à eux-mêmes.





En effet, même s'ils avaient installé quelques garnisons à l'intérieur du territoire en 1934, les Espagnols ne pouvaient espérer exercer un contrôle administratif direct sur les communautés de nomades disséminées dans tout le pays, ni même leur faire payer des impôts. Les fractions sahraouies continuaient à régler leurs propres affaires par l'intermédiaire de leurs djemass et à appliquer leurs codes juridiques, l'orf coutumier et la sharia coranique.





Néanmoins, la présence espagnole apporta des changements sensibles dans la société sahraouie. Tout d'abord, elle mit fin au pillage intertribal qui était jusqu'alors un phénomène endémique. Ceci permit aux nomades de migrer en groupes plus restreints que par le passé, afin d'utiliser au mieux les pâturages disséminés sur le territoire . Leurs troupeaux se dispersèrent davantage et le nombre total de têtes de bétail s'en trouva probablement accru. Dans le même temps, les installations espagnoles, aussi petites fussent-elles, devinrent des centres d'échanges, où les nomades pouvaient vendre leurs bêtes, leurs peaux et leur laine et acheter des tissus, du sucre, du thé et de la farine.





Alors qu'auparavant, tous les échanges se faisaient sous forme de troc, la monnaie commençait maintenant à circuler régulièrement parmi les nomades. De plus - même si ce phénomène resta très limité avant les années 1960 - quelques camps de Sahraouis se formaient aux abords des villes et des avant-postes espagnols. Certains trouvaient des emplois sur les chantiers de construction ou dans les unités méharistes de la police. Simultanément, bien que les pratiques telles que l'esclavage et le horma ne fussent pas totalement supprimées par les autorités espagnoles, elles diminuèrent progressivement.







Pourtant, les Sahraouis estimèrent que, dans une large mesure, la pax hispanica fit d'eux des tributaires. Bien qu'ils ne fussent pas tenus de payer des impôts, ils. ne jouissaient plus de leur liberté d'antan. "Nous sommes tous des znaga, maintenant", déclarèrent certains Sahraouis à l'anthropologue espagnol Julio Caro Baroja, lorsque celui-ci faisait des recherches, dans les années 1950, pour son ouvrage monumental sur la société sahraouie, Estudios Saharianos. "C'est à dire que désormais, nous devons



tous nous conformer à des lois qui ne sont pas les nôtres, nous soumettre au contrôle des armes, aux règlements sur la propriété, etc, qui nous sont imposés par des gens plus puissants.





Le seul homme du fusil aujourd'hui est le soldat du gouvernement". Mais, comme le remarquait aussi Caro Baroja, la suppression des razzias était trop récente pour éroder un esprit guerrier façonné depuis des générations.A la fin des années 1950, les Sahraouis devaient revenir à leurs traditions militaires et lutter une fois encore pour retrouver leur liberté perdue.





La pêche





Il y avait une ressource du Sahara occidental dont les Espagnols des Canaries tiraient parti depuis plus de quatre siècles et demi : le poisson de la côte saharienne, qui prolonge le plateau continental sénégalo-mauritanien, lequel est réputé être un des plus riches du monde en ressources halieutiques.











Les principales espèces de poisson pêchées dans les eaux du Sahara occidental par les bateaux de pêche des Iles Canaries étaient la sardine (environ 90.000 tonnes par an et la pieuvre et le calmar (70.000 tonnes par an) -, on pêchait aussi du thon, du homard, des anchois, de la morue et du rouget. Mais les habitants du Sahara occidental ne profitaient pas de cette énorme industrie implantée sur leur côte. De petites usines de traitement du poisson avaient été installées à Villa Cisneros et La Guëra dès le début de la colonisation espagnole, mais cette industrie demeura très primitive jusqu'à la fin de la Seconde guerre mondiale, et même en 1949, 657 tonnes de poisson seulement furent débarquées dans le territoire





Le pétrole





Pendant ce temps, dans les années 1960, les compagnies pétrolières internationales avaient jeté leur dévolu sur le Sahara pour y trouver mieux que le poisson. En 1956, on avait découvert le plus grand gisement de pétrole du Sahara algérien, Hassi Messaoud, et au Sahara espagnol, les structures géologiques semblaient elles aussi prometteuses.





On s'intéressa en particulier à deux grands bassins sédimentaires, l'un s'étendant du nord au sud le long de la côte, l'autre à cheval sur la frontière avec le Sud marocain, d'ouest en est, de l'Atlantique à la Hammada. Mais il avait fallu attendre que l'Espagne assouplisse ses lois protectionnistes sur les investissements pour commencer l'exploration dans ces régions.











Les recherches pétrolières au Sahara occidental furent très largement reflétées par les travaux de prospection effectués plus au nord dans les mêmes bassins sédimentaires, mais de l'autre côté de la frontière de la province de Tarfaya qui faisait jadis partie du Maroc méridional espagnol et fut rendue au gouvernement de Rabat après l'accord de Cintra signé en avril 1958. Là, la compagnie italienne E.N.I. obtint des droits de prospection sur 30 000 km2 en mer et ONSHORE, le 26 juillet 1958, deux jours après la publication du premier code pétrolier marocain. La E.N.I. réalisa des études géologiques et géophysiques et en 1960, elle creusa son premier puits onshore, à Oum Doul. Ensuite, la compagnie italienne se tourna vers la prospection offshore et commença à forer en 1961 dans l'embouchure de la rivière Chebeika, à environ 70 kilomètres au nord de la frontière du Sahara occidental.



La E.N.I. abandonna brusquement en 1963, mais deux ans plus tard, Esso se vit accorder des droits de prospection offshore dans la région de Tarfaya et en 1968, elle commença à forer. Abraham Serfaty, ancien fonctionnaire de la Direction marocaine des Mines et de la Géologie avait déclaré, en visitant les installations d'Esso dans cette région en 1969, avoir découvert que les forages effectués peu avant par la E.N.I., dont les découvertes avaient été tenues secrètes, s'étaient révélés positifs et que les essais de forage réalisés ensuite par Esso en 1968, avaient mis à jour la présence d'une vaste zone pétrolifère s'étendant le long de la côte au sud de Tarfaya.





En mars 1972, Esso aurait trouvé encore du pétrole, sur son huitième puits au large de Tarfaya, à 4 kilomètres au sud-ouest du second puits. Mais Esso abandonna également ses concessions. Le pétrole était, paraît-il, très lourd et sulfureux, et en 1968-72, un tel pétrole n'aurait sans doute pas été d'une grande rentabilité commerciale.













Les recherches pétrolières au Sahara occidental furent très largement reflétées par les travaux de prospection effectués plus au nord dans les mêmes bassins sédimentaires, mais de l'autre côté de la frontière de la province de Tarfaya qui faisait jadis partie du Maroc méridional espagnol et fut rendue au gouvernement de Rabat après l'accord de Cintra signé en avril 1958. Là, la compagnie italienne E.N.I. obtint des droits de prospection sur 30 000 km2 en mer et ONSHORE, le 26 juillet 1958, deux jours après la publication du premier code pétrolier marocain. La E.N.I. réalisa des études géologiques et géophysiques et en 1960, elle creusa son premier puits onshore, à Oum Doul. Ensuite, la compagnie italienne se tourna vers la prospection offshore et commença à forer en 1961 dans l'embouchure de la rivière Chebeika, à environ 70 kilomètres au nord de la frontière du Sahara occidental.



La E.N.I. abandonna brusquement en 1963, mais deux ans plus tard, Esso se vit accorder des droits de prospection offshore dans la région de Tarfaya et en 1968, elle commença à forer. Abraham Serfaty, ancien fonctionnaire de la Direction marocaine des Mines et de la Géologie avait déclaré, en visitant les installations d'Esso dans cette région en 1969, avoir découvert que les forages effectués peu avant par la E.N.I., dont les découvertes avaient été tenues secrètes, s'étaient révélés positifs et que les essais de forage réalisés ensuite par Esso en 1968, avaient mis à jour la présence d'une vaste zone pétrolifère s'étendant le long de la côte au sud de Tarfaya.



En mars 1972, Esso aurait trouvé encore du pétrole, sur son huitième puits au large de Tarfaya, à 4 kilomètres au sud-ouest du second puits. Mais Esso abandonna également ses concessions. Le pétrole était, paraît-il, très lourd et sulfureux, et en 1968-72, un tel pétrole n'aurait sans doute pas été d'une grande rentabilité commerciale.



on s'est intéressé également aux gisements de minerai de fer du Sahara occidental. Du minerai de fer a été trouvé à Agracha, sur le bord nord-ouest du plateau de Tiris, à quelques kilomètres des grands gisements de fer mauritaniens de Zouérate. Le gisement d'Agracha contiendrait au total 72 millions de tonnes de minerai de fer d'une teneur de 57,3 % de fer et 13,6 % d'oxyde de titane utilisé dans la fabrication de la peinture. Il contient aussi 0,6 à 0,8 % de vanadium, faisant du Sahara occidental l'une des régions du monde possédant lès plus grandes quantités de ce métal dont on se sert dans l'industrie aérospatiale pour fabriquer des alliages métalliques légers et résistant à la chaleur. Une firme norvégienne entreprit des recherches pour trouver un moyen de séparer l'oxyde de titane du précieux vanadium, et au début des années 1960, on fit les études d'une ligne de chemin de fer de 160 kilomètres de long, reliant Agracha à la baie du Rio de Oro.







Cependant, en 1964, l'I.N.I. annonça que le marché mondial du minerai de fer n'était pas assez prospère pour que l'on investisse dans le projet d'Agracha. Pendant ce temps, au nord-est, Manuel Alia Medina, le géologue espagnol qui, le premier, avait découvert des phosphates au Sahara occidental, trouva aussi du minerai de fer à l'est de la Seguiet el-Hamra en 1947, et avança l'hypothèse que tout le bassin de Tindouf, qui renferme les grands gisements de fer de Gara Djebilet de l'autre côté de la frontière algérienne, pourrait aussi contenir du minerai de fer. L'Espagne mena sur place une étude aéromagnétique au début des années 1960 mais demeura très discrète sur les résultats de ses travaux de prospection dans la région.



On a découvert aussi du fer dans une troisième zone, au centre du pays, où une étude aéromagnétique réalisée en 1965 révéla 46 sites possibles, mais là encore on eut que peu de détails sur les résultats de cette étude.


The Moroccan Music Abroad:




In this paper, we well survey the complicated dynamics of change and/or conservation within the repertory of the traditional oral Berber dancing songs called Ahwash, as this genre is still performed among certain Moroccan Berber-Jewish communities immigrated to Israel in the mid 1950’s and early 1960’s.





Definition of ‘ahwash’ with respect to other Moroccan musical genres



The term ‘ahwash’ covers several forms of local varieties of a Berber village collective dance in which participants, men and/or women sing while dancing collectively in the Atlas Mountains and around in Morocco (v. Chottin; Rovsing-Olsen). Despite the lack of a historical concrete picture of how the Judeo-Berber vernacular variants interfered, each time through history, in the everyday life of those Jewish communities (v. Zafrani; Lakhsassi) who lived for centuries in those areas (v. Schroeter), Jewish participation in ahwash, as dancers, singers and even as lyrics improvisers, has been witnessed in such localities as Tifnut, Tidili, Ayt-Bouwulli, Ighil-n-Ughu, etc. (v. Azaryahu; Lakhsassi).



In fact, despite their role in initiating and developing many musical forms of both urban learned and popular music in Morocco, namely the popular Shaabi and the aristocratic Al-Ala genres (v. Chetrit 1998, 2003), and aside the liturgical piyyutim (ex. David Hassin, David Bouzaglo, Jo Amar), the Moroccan Jewry hasn’t developed any ethnic lay musical tradition as that was the case for example with the Hassidim in Eastern Europe or the Yemenites (cf. Shiloah: 269-275).



The point is that while many aspects of the Moroccan urban music are commonly known to have immigrated abroad with the Moroccan Jewry, namely to Israel (ex. Sami El-Maghribi, Emil Zrihan, Shlomo Bar) and the USA (ex. Avi-Eilam Amzallag’s Anda-El East-West Orchestra), it is only with Azaryahu’s 1999 MA monograph that we learned recently that the Berber musical genre Ahwash also had immigrated. On the basis of that comparative ethno musicological fieldwork, conducted among certain Moroccan Berber-Jews in the localities of Aderet and Shokeda in Israel and among their old compatriot Moslems in the Moroccan localities they had come from (Tidili, Igloua, Ayt-Bougmmaz in the Atlas Mountains), Azaryahu’s work explored the dimensions along which the new socio-economic and ethno-cultural environment had enforced structural and functional changes in the ahwash ceremony as performed nowadays in those Israeli localities. Among those changes: a merge with another Berber musical genre, the ‘Rways’ instrumental singing music (v. Schuyler), that become sometimes, with artists like Barukh Ben David (Petah Tikva) or late Shalom Swissa (Beer Sheva), a mere final episode in an Israeli ahwash evening (v. Elmedlaoui 2005).







The Ahwash and its Functions among the Berber-Jews



The “Ahwash” is a Berber ceremony that contains musical, poetic, choreographic and behavioral elements, which are typical of the whole Berber musical tradition in Morocco.(ii) As it is still the case at their original localities in the Moroccan Atlas Mountains (Igloua, Tidili, Ayt Bougmmaz), the Berber-Jews communities studied in the field by one of us (S. Azaryahu) still connect the ahwash ceremony in Israel (Aderet and Shokeda localities namely) to events of the life cycle such as weddings and Bar-Mitzvas (i.e. age of religious majority), or to events of the agricultural calendar, such as the end of the harvest season. It seems that the “ahwash” ceremony and the Rways instrumental singing music are the only event from the Berber cultural activities that are still performed by the Berber-Jews in Israel.(iii)



As it is reported in Azaryahu (1999), on the basis of a fieldwork in the localities of origin of the Berber Jews in the Atlas Mountains, the standard Ahwash ceremony itself is performed in those localities by a group of men alongside a group of women. This form of staging the performance serves as a mirror through which we can understand both the relationships, and the hierarchy among the community members, as well as their artistic cultural-musical aesthetics.





Ahwash as performed nowadays among Berber-Jews in Israel



With the wave of emigration of the Moroccan-Jews in general to Israel during the years 1955 -1963, the emerging Israeli culture received, through the Berber-Jews tradition, a unique addition which, however, has totally failed to be recognized until today because of the westernized prevailing values (v. Elmedlaoui 1995, 1999). According to the prevailing official settlement policy of that time, the Berber-Jews were settled in rural and peripheral areas from the northern of the country till the south. They were settled in rural places by the authorities under the pretext that it would be good for them to be settled in a natural and socio-economic environment as similar as possible to the one they knew in Morocco. The conventional thinking of the government those days was that the state prevails and comes first.(iv) And since it was the beginning of the establishment of the young country, working hands were needed to rearrange the map of modern Israel. As an unexpected result and byproduct, that quartering permitted, or even caused the Berber-Jews to maintain some of their cultural traditions in a communal framework. However, the custodians of this tradition have become fewer and fewer. And today, this endangered cultural tradition is in an obvious danger of extinction, since, among other aspects, only old persons still have access to it through direct memory.



As in most traditional societies, there was, in this community too, a clear cut division of functions, according to which men were the custodians of written tradition (sacred music and texts), whereas women cultivated the oral tradition. Customarily, the latter was considered somewhat inferior (v. Terri Brint 2003, Magrini 2003).





As could be assumed, the passage of the Jewish Berber community from its native place in Morocco to Israel resulted in inevitable changes not only within the social structure of that community, but also in the deep structure of its rituals, the ahwash ceremony included. Thus, as Azaryahu's fieldwork in both Morocco (1998) and in Israel (1997-today) revealed it, a rather unexpected phenomenon occurred with the Berber Jews community’s move to the Israeli European-oriented culture. On the one side, for example, the Ahwash ceremony continues to assign the same apparent functions and roles. For example, the performance continues to involve together both men and women in singing, dancing, while drums are played exclusively by men. The ceremony continues also to be connected to the social life cycle and agricultural season’s celebration. But, on the other side, the status of women within the community has undergone a radical change in the direction of emancipation. This status improvement, due to the disintegration of the social hierarchy on which the canonic ahwash was based, is reflected most clearly in the textual makeup of the ritual as we well see in the last section of this paper.





Background of an area of research:



So far, the research of Berber-Jewish culture has concentrated on social and anthropological aspects of this community and has not dealt with its musical heritage (see for example: Cohen and Shiloah 1986). By contrast, the objective of Azaryahu's 1999 research has been to explore by means of ethnomusicological tools, the Berber-Jewish musical culture in Israel, and in particular the changes that their musical heritage has undergone since they immigrated to Israel. Investigating the Ahwash ceremony was the aim of that research, with special attention to the following topics:





First, it explored the various musical aspects of the Ahwash performed by the Berber-Jewish communities in Israel: preliminary results have shown that the progression of music matches with and follows the temporal progression of the ceremony.



Secondly, the research explored the social aspects of the Ahwash, namely: the inner hierarchy of the musicians who perform the Ahwash, the social contexts of the Ahwash ceremony - mainly rites of passage, pertaining to changes of personal status, and the advent of the agricultural calendar. Here the emphasis lies on the function of the master of the ceremony (called Sheikh n-uhwash among Berber Muslims in Morocco ) as well as on the role of the participants in the ceremony as determined by their musical knowledge and skills.



On the basis of a comparison with facts observed through the above mentioned fieldwork conducted in the localities of origin, Azaryahu described the canonic Ahwash (i.e., Ahwash as performed by the Jews before their emigration to Israel) consisted of four parts: Agwal, Timawashin, Timsaqin and Tahwashin. From these four parts, only the Tahwashin, the main part of an Ahwash event, and a very short version of the Timsaqin are still performed by Berber-Jews in Israel, because time definition and constraints in their new environment which, unlike in the past, compelled the participants to organize the Ahwash in advance within the socio-economic new constraints of formal defined time. The Agwal traditionally serving as a long preparatory part, and the Timawashin, traditionally functioning as a phatic signal for the women to join the ceremony, a signal that is no longer needed, have been omitted. On the other hand, a new part, the Rways, traditionally independent as a genre in Morocca, has been integrated to the ahwash as we pointed it out earlier. The Rways typical content of nostalgic songs and yearning suits the emotional needs of the community today. But the ongoing trend to shorten the Timsaqin part of Ahwash among the Berber-Jews allows us to conjecture about an eventual complete disappearance of the Ahwash among them. Even so, the intense transmission of intimate messages between men and women through sung verses continues.





Conclusion and future prospects



Today, in the more open Israeli society, the Berber-Jewish community has neglected its tradition. One of the main reasons is that the old generation is decreasing in the number of people who still have the knowledge to perform an Ahwash. The consequence, on the social level, is the disintegration of the social hierarchy on which the structural makeup of the canonic Ahwash was based. Thus for example, unlike in the past, women now often take the lead and start the singing or choose the repertoire of the ceremony.



As a conclusion, we say that the Ahwash that is performed today in Israel is clearly revealing the transition that has occurred in this ceremony since immigration to Israel. The Ahwash has become a symbolic-nostalgic event that includes the main traditional social-musical structures within a short and pressed time frame.



The Atlas-Jewish community in Israel is a typical example of the adjustment process of immigrant societies in Israel. These communities have lived since their emigration to Israel in a major conflict between the need to preserve and maintain their cultural-traditional uniqueness, and their willingness to merge into the new way of life in Israel, on the other hand. As it is still performed in Israel, the ahwash ceremony, with its social-cultural and poetic components, compared to its original contexts in Morocco, reflects clearly these painful conflicts. Azaryahu's ongoing research program for her PhD is intended to deepen the questions already raised and to address other ones with more thoroughness regarding both data and analysis.





References



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Azaryahu, Sigal (1999) :



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Endnotes:



(i) A paper presented at MUSIQUES AMAZIGHES ET MUSIQUES DU MONDE: INFLUENCES ET INTERACTION. Colloque organisé, sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, dans le cadre du Festival Timitar-3 (Juillet 2006). Agadir, salle de conférences de la Chambre de Commerce (10 Juillet 2006)





(ii) See namely: Lorta Jacob 1980, Aydoun 1992, Rovsing Olson 1997, Hoffman 2002.





(iii) In fact, the Berber singing among Berber-Jewish communities immigrated to Israel is not limited to the collective danced singing genre called 'Ahwash'. The genre 'Rways' (See Chottin 1933, Schuyler 1979, Aydoun 1992, Elmedlaoui 2006 and (in press)) is also performed occasionally in a non formal way at the end of some ahwash ceremony cessions by certain amateur 'rays' like Barukh Ben David, from Petah Tikva locality who plays the Souss Berber kind of hurdy-gurdy called 'Rebab' or late Shalom Swissa from Ber-Sheva, great singer and player of the Souss Berber tetracord called 'Lutar' (see Elmedlaoui 2005).





(iv) On the conflicting aspects that characterize the Moroccan Jews feeling and sense of identity, see Elmedlaoui (1995) and (1999).


The Moroccan Music Abroad:




In this paper, we well survey the complicated dynamics of change and/or conservation within the repertory of the traditional oral Berber dancing songs called Ahwash, as this genre is still performed among certain Moroccan Berber-Jewish communities immigrated to Israel in the mid 1950’s and early 1960’s.





Definition of ‘ahwash’ with respect to other Moroccan musical genres



The term ‘ahwash’ covers several forms of local varieties of a Berber village collective dance in which participants, men and/or women sing while dancing collectively in the Atlas Mountains and around in Morocco (v. Chottin; Rovsing-Olsen). Despite the lack of a historical concrete picture of how the Judeo-Berber vernacular variants interfered, each time through history, in the everyday life of those Jewish communities (v. Zafrani; Lakhsassi) who lived for centuries in those areas (v. Schroeter), Jewish participation in ahwash, as dancers, singers and even as lyrics improvisers, has been witnessed in such localities as Tifnut, Tidili, Ayt-Bouwulli, Ighil-n-Ughu, etc. (v. Azaryahu; Lakhsassi).



In fact, despite their role in initiating and developing many musical forms of both urban learned and popular music in Morocco, namely the popular Shaabi and the aristocratic Al-Ala genres (v. Chetrit 1998, 2003), and aside the liturgical piyyutim (ex. David Hassin, David Bouzaglo, Jo Amar), the Moroccan Jewry hasn’t developed any ethnic lay musical tradition as that was the case for example with the Hassidim in Eastern Europe or the Yemenites (cf. Shiloah: 269-275).



The point is that while many aspects of the Moroccan urban music are commonly known to have immigrated abroad with the Moroccan Jewry, namely to Israel (ex. Sami El-Maghribi, Emil Zrihan, Shlomo Bar) and the USA (ex. Avi-Eilam Amzallag’s Anda-El East-West Orchestra), it is only with Azaryahu’s 1999 MA monograph that we learned recently that the Berber musical genre Ahwash also had immigrated. On the basis of that comparative ethno musicological fieldwork, conducted among certain Moroccan Berber-Jews in the localities of Aderet and Shokeda in Israel and among their old compatriot Moslems in the Moroccan localities they had come from (Tidili, Igloua, Ayt-Bougmmaz in the Atlas Mountains), Azaryahu’s work explored the dimensions along which the new socio-economic and ethno-cultural environment had enforced structural and functional changes in the ahwash ceremony as performed nowadays in those Israeli localities. Among those changes: a merge with another Berber musical genre, the ‘Rways’ instrumental singing music (v. Schuyler), that become sometimes, with artists like Barukh Ben David (Petah Tikva) or late Shalom Swissa (Beer Sheva), a mere final episode in an Israeli ahwash evening (v. Elmedlaoui 2005).







The Ahwash and its Functions among the Berber-Jews



The “Ahwash” is a Berber ceremony that contains musical, poetic, choreographic and behavioral elements, which are typical of the whole Berber musical tradition in Morocco.(ii) As it is still the case at their original localities in the Moroccan Atlas Mountains (Igloua, Tidili, Ayt Bougmmaz), the Berber-Jews communities studied in the field by one of us (S. Azaryahu) still connect the ahwash ceremony in Israel (Aderet and Shokeda localities namely) to events of the life cycle such as weddings and Bar-Mitzvas (i.e. age of religious majority), or to events of the agricultural calendar, such as the end of the harvest season. It seems that the “ahwash” ceremony and the Rways instrumental singing music are the only event from the Berber cultural activities that are still performed by the Berber-Jews in Israel.(iii)



As it is reported in Azaryahu (1999), on the basis of a fieldwork in the localities of origin of the Berber Jews in the Atlas Mountains, the standard Ahwash ceremony itself is performed in those localities by a group of men alongside a group of women. This form of staging the performance serves as a mirror through which we can understand both the relationships, and the hierarchy among the community members, as well as their artistic cultural-musical aesthetics.





Ahwash as performed nowadays among Berber-Jews in Israel



With the wave of emigration of the Moroccan-Jews in general to Israel during the years 1955 -1963, the emerging Israeli culture received, through the Berber-Jews tradition, a unique addition which, however, has totally failed to be recognized until today because of the westernized prevailing values (v. Elmedlaoui 1995, 1999). According to the prevailing official settlement policy of that time, the Berber-Jews were settled in rural and peripheral areas from the northern of the country till the south. They were settled in rural places by the authorities under the pretext that it would be good for them to be settled in a natural and socio-economic environment as similar as possible to the one they knew in Morocco. The conventional thinking of the government those days was that the state prevails and comes first.(iv) And since it was the beginning of the establishment of the young country, working hands were needed to rearrange the map of modern Israel. As an unexpected result and byproduct, that quartering permitted, or even caused the Berber-Jews to maintain some of their cultural traditions in a communal framework. However, the custodians of this tradition have become fewer and fewer. And today, this endangered cultural tradition is in an obvious danger of extinction, since, among other aspects, only old persons still have access to it through direct memory.



As in most traditional societies, there was, in this community too, a clear cut division of functions, according to which men were the custodians of written tradition (sacred music and texts), whereas women cultivated the oral tradition. Customarily, the latter was considered somewhat inferior (v. Terri Brint 2003, Magrini 2003).





As could be assumed, the passage of the Jewish Berber community from its native place in Morocco to Israel resulted in inevitable changes not only within the social structure of that community, but also in the deep structure of its rituals, the ahwash ceremony included. Thus, as Azaryahu's fieldwork in both Morocco (1998) and in Israel (1997-today) revealed it, a rather unexpected phenomenon occurred with the Berber Jews community’s move to the Israeli European-oriented culture. On the one side, for example, the Ahwash ceremony continues to assign the same apparent functions and roles. For example, the performance continues to involve together both men and women in singing, dancing, while drums are played exclusively by men. The ceremony continues also to be connected to the social life cycle and agricultural season’s celebration. But, on the other side, the status of women within the community has undergone a radical change in the direction of emancipation. This status improvement, due to the disintegration of the social hierarchy on which the canonic ahwash was based, is reflected most clearly in the textual makeup of the ritual as we well see in the last section of this paper.





Background of an area of research:



So far, the research of Berber-Jewish culture has concentrated on social and anthropological aspects of this community and has not dealt with its musical heritage (see for example: Cohen and Shiloah 1986). By contrast, the objective of Azaryahu's 1999 research has been to explore by means of ethnomusicological tools, the Berber-Jewish musical culture in Israel, and in particular the changes that their musical heritage has undergone since they immigrated to Israel. Investigating the Ahwash ceremony was the aim of that research, with special attention to the following topics:





First, it explored the various musical aspects of the Ahwash performed by the Berber-Jewish communities in Israel: preliminary results have shown that the progression of music matches with and follows the temporal progression of the ceremony.



Secondly, the research explored the social aspects of the Ahwash, namely: the inner hierarchy of the musicians who perform the Ahwash, the social contexts of the Ahwash ceremony - mainly rites of passage, pertaining to changes of personal status, and the advent of the agricultural calendar. Here the emphasis lies on the function of the master of the ceremony (called Sheikh n-uhwash among Berber Muslims in Morocco ) as well as on the role of the participants in the ceremony as determined by their musical knowledge and skills.



On the basis of a comparison with facts observed through the above mentioned fieldwork conducted in the localities of origin, Azaryahu described the canonic Ahwash (i.e., Ahwash as performed by the Jews before their emigration to Israel) consisted of four parts: Agwal, Timawashin, Timsaqin and Tahwashin. From these four parts, only the Tahwashin, the main part of an Ahwash event, and a very short version of the Timsaqin are still performed by Berber-Jews in Israel, because time definition and constraints in their new environment which, unlike in the past, compelled the participants to organize the Ahwash in advance within the socio-economic new constraints of formal defined time. The Agwal traditionally serving as a long preparatory part, and the Timawashin, traditionally functioning as a phatic signal for the women to join the ceremony, a signal that is no longer needed, have been omitted. On the other hand, a new part, the Rways, traditionally independent as a genre in Morocca, has been integrated to the ahwash as we pointed it out earlier. The Rways typical content of nostalgic songs and yearning suits the emotional needs of the community today. But the ongoing trend to shorten the Timsaqin part of Ahwash among the Berber-Jews allows us to conjecture about an eventual complete disappearance of the Ahwash among them. Even so, the intense transmission of intimate messages between men and women through sung verses continues.





Conclusion and future prospects



Today, in the more open Israeli society, the Berber-Jewish community has neglected its tradition. One of the main reasons is that the old generation is decreasing in the number of people who still have the knowledge to perform an Ahwash. The consequence, on the social level, is the disintegration of the social hierarchy on which the structural makeup of the canonic Ahwash was based. Thus for example, unlike in the past, women now often take the lead and start the singing or choose the repertoire of the ceremony.



As a conclusion, we say that the Ahwash that is performed today in Israel is clearly revealing the transition that has occurred in this ceremony since immigration to Israel. The Ahwash has become a symbolic-nostalgic event that includes the main traditional social-musical structures within a short and pressed time frame.



The Atlas-Jewish community in Israel is a typical example of the adjustment process of immigrant societies in Israel. These communities have lived since their emigration to Israel in a major conflict between the need to preserve and maintain their cultural-traditional uniqueness, and their willingness to merge into the new way of life in Israel, on the other hand. As it is still performed in Israel, the ahwash ceremony, with its social-cultural and poetic components, compared to its original contexts in Morocco, reflects clearly these painful conflicts. Azaryahu's ongoing research program for her PhD is intended to deepen the questions already raised and to address other ones with more thoroughness regarding both data and analysis.





References



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Endnotes:



(i) A paper presented at MUSIQUES AMAZIGHES ET MUSIQUES DU MONDE: INFLUENCES ET INTERACTION. Colloque organisé, sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, dans le cadre du Festival Timitar-3 (Juillet 2006). Agadir, salle de conférences de la Chambre de Commerce (10 Juillet 2006)





(ii) See namely: Lorta Jacob 1980, Aydoun 1992, Rovsing Olson 1997, Hoffman 2002.





(iii) In fact, the Berber singing among Berber-Jewish communities immigrated to Israel is not limited to the collective danced singing genre called 'Ahwash'. The genre 'Rways' (See Chottin 1933, Schuyler 1979, Aydoun 1992, Elmedlaoui 2006 and (in press)) is also performed occasionally in a non formal way at the end of some ahwash ceremony cessions by certain amateur 'rays' like Barukh Ben David, from Petah Tikva locality who plays the Souss Berber kind of hurdy-gurdy called 'Rebab' or late Shalom Swissa from Ber-Sheva, great singer and player of the Souss Berber tetracord called 'Lutar' (see Elmedlaoui 2005).





(iv) On the conflicting aspects that characterize the Moroccan Jews feeling and sense of identity, see Elmedlaoui (1995) and (1999).


Marrakech Today






Marrakech Menara In 1147 the Almohads, proponents of orthodox Islam and tribal Masmouda from the High Atlas, took the city. The last Almoravids were killed except those who went into exile in the Balearic Islands (family Banu Ghania). As a result almost all the monuments were destroyed. The Almohads built many palaces and religious buildings, such as the famous Koutoubia mosque built on the ruins of a palace Almoravid, and twin sister of the Giralda in Seville and the Hassan Tower (unfinished) in Rabat. The Casbah housed the residence Caliphate (since the reign of Abd al-Mumin the ruler had the title of Almohad caliph, rivaling the far eastern caliphate of the Abbasids), decorated with a hospital that drew the Andalusian physician Ibn Tufayl. Majestic of all the Casbah mansourienne, named after the caliph Abu Yusuf Yaqub al-Mansur, are still the beautiful Bab Agnaw. Marrakech was so worthy to house the capital of the major power of the Muslim West Mediterranean at the time, the Almohad empire that encompassed the area between Cordoba (Al Andalus) and Tripoli (Libya).







Marrakech is one of the university cities of Morocco. The University Qadi Iyad is the largest in the region. More recently a high school visual arts (ESAV) was created in partnership between the Foundation and Dar Bellarj the University of Marrakech, the city offering support for training in film and television. Marrakech also organizes the International Festival of Film.Marrakech was founded in the year 1062 (year of the Hegira 454), by Abu Bakr Ibn Omar, sovereign and cousin Youssef Ibn Tachfin.



The name comes from Marrakech Tamazight "dying" which means "country" and "Akouche" which mean "god" giving the land of god. Another etymology gives the interpretation of "land parcours1. "



Soon, in Marrakech, led the Almoravids, pious and austere scholars from warriors of the desert, many mosques and madrassas (Koranic schools of theology) were built and a commercial center for the Maghreb and sub-Saharan Africa . Marrakech is growing rapidly and established itself as a cultural and religious influence. Palaces were built and adorned also with the help of Andalusian craftsmen from Cordoba and Seville, which led to the Umayyad style characterized by domes and arches carved lobed. This Andalusian influence merged with the elements or Saharan West Africa and was synthesized in a completely original design tailored to the specific environment of Marrakech. It became the capital of the Almoravid emirate stretching from the shores of Senegal to central Spain and the Atlantic coast to Algiers. The city was then fortified by the son of Ibn Tachfin Youssef, Youssef Ben Ali, who had built 1122-1123 to the ramparts still visible.





To fuel the park and the extensive gardens, irrigation system was built and refined.Marrakech, by cultural influence attracted many writers and artists from including Andalusia, including the famous philosopher Averroes of Cordoba, known for his commentaries on Aristotle. In 1269, Marrakech was conquered by the nomadic Zenata the expense of the last Almohades. Occurs when the advent of the Marinids, while Marrakesh fell to some lethargy, and its decline resulted in the loss of its status as capital for the benefit of his great rival, Fez. In the early sixteenth century, Marrakech became the capital of the kingdom, having been the seat of the emirs Hintata. She quickly reestablished its peak, especially during the reign of the Saadian Sultans, Mohammed El Mahdi and Ahmed al-Mansur Saadi. Thanks to the fortune amassed by the Sultans, Marrakech was embellished, the ruined monuments were restored and sumptuous palaces built. El Badi Palace built by Ahmed al-Mansur, was a replica of the Alhambra, made with the most precious materials from Italy (marble), Sudan (gold dust), India (porphyry) and even of China (jade). The Badi also struck by his contemporaries "Qubbat Jujjaj al," his "glass dome" made of translucent glass. But all this was to disappear, dismantled by order of Sultan Moulay Ismail to 1695. This palace was primarily designed for lavish receptions offered to the ambassadors from Spain, England and the Ottoman Empire, recognizing the Saadian Morocco as a powerful force whose area of ??influence reached the borders of Niger and Mali , gold producing region. During the reign of the Saadian dynasty, Marrakesh regained its role as a point of contact between the Maghreb, the Mediterranean sub-Saharan Africa and the world, through the caravan routes. The Biennial Arts in Marrakech, born in 2005 is the most important event of contemporary art in Morocco. Contemporary art is now a private museum in Marrakech. This is the museum of the palm, a private collector and due to the creator of perfumes Abderrazzak Benchaabane. The Museum of the palm the visitor a collection of paintings, photographs, sculptures and installation of Moroccan and foreign artists. The collection shows the work of sixty artists of today and those of Pariya [What?] Just after the Great War. Marrakech is home to the first private university campus of the kingdom which has several schools such as the Graduate School of Management ESG, Euromed and Vatel. The man of letters has devoted much of his life to learn, know and make known the Arab world. Installed many years to Marrakech, he chose to end his life. To preserve his memory, the embassies of Poland and England have decided to renovate his tomb, which was dilapidated. Thursday, January 5, 2011 at 4:00 p.m., held a commemoration ceremony at the Christian cemetery of Marrakech, in the presence of many Moroccan and Polish art world, the Polish Ambassador in Rabat, Mr. Witold Spirydowicz , the representative of the British Embassy and the vice chairman of the council of Marrakech, who talked about Marrakech as popular destination for lovers of art and culture from all backgrounds. Romuald Landau joined England in the First World War, leaving his homeland, Poland.Two of his books, devoted to composer and politician Ignacy Paderewski and the Polish Marshal Jozef Pilsudski, allowed him to keep in touch with his roots. It is quà the end of the war, Landau moved to Marrakech and devotes his art to writing books on the Kings Mohammed V and Hassan II, with whom he shared the desire for independence from Morocco. His work has also focused on religion, literature and architecture of his new home. Well aware of the Arab issues, the author taught a while in California, Department of Islamic Studies College of the Pacific in Stockton. Romuald Landau, also an educator, art critic and sculptor, leaves behind a large number of books on Morocco, which should be better known. IN magical, fascinating, captivating, Jemaa El Fna seduces and provokes both. Place of unlikely encounters, secrets declared or undeclared, festive entertainment, trade and commerce, it is the largest open-air theater in the world.



If Jemaa El Fna is one of the most famous places of the world, not only because it fascinates its visitors since the dawn of time, but also because it is steeped in history. It's over the centuries as legends have shaped his identity, interspersed with mysteries, secret alcoves where mingled with state secrets, where the fate of anonymous crossed that of the kings. If its origins are unclear, historians all agree that they coincide with the founding of Marrakech. Nevertheless, it is now